ÉVOLUTION DES FILIÈRES REP : REMETTRE L’IMPÉRATIF ÉCONOMIQUE AU CŒUR DES DÉBATS

Le 23 juin, le Mouvement des Entreprises de France réunissait les metteurs en marché, les éco-organismes et les pouvoirs publics afin de débattre des 10 propositions, dévoilées à cette occasion, pour réformer le système REP en France, qualifié par Patrick Martin, président du MEDEF, de « système couteux, complexe et inefficace ».

L’ambition de ces propositions est de « faire de la REP un outil de performance au servie de la souveraineté, de l’innovation, du développement industriel de l’environnement »

Anne-Charlotte Wedrychowski directrice RSE de la FIEEC, était invitée à s’exprimer à la table ronde « Comment faire de la REP un outil au service de la ressource ? »

Dans un contexte de tension sur les ressources, elle a insisté sur l’importance de sécuriser les approvisionnements en matières premières, qu’elles soient vierges ou recyclées, un enjeu clé de souveraineté économique et de compétitivité.

Sur la politique des ressources, elle a ajouté « Nous avons besoin d’une politique ambitieuse pour la sécurisation des approvisionnements. L’échelle pertinente pour donner un cap, c’est l’Europe. »

La filière travaille aussi à plus d’efficacité des ressources utilisées via l’éco-conception et l’allongement de la durée d’usage (réemploi et réparation) de leurs produits. Les politiques de circularité développées par les industriels doivent pouvoir s’appuyer sur les REP pour atteindre leurs objectifs : « On parle de responsabilité élargie mais on doit aussi parler de responsabilité partagée par les différents acteurs. On a besoin davantage de partenariats de co-construction. »

« Nous avons besoin d’une politique ambitieuse pour la sécurisation des approvisionnements. L’échelle pertinente pour donner un cap, c’est l’Europe. »