L’industrie française de sécurité est une filière d’excellence qui réalise 25 Milliards € de chiffre d’affaires et regroupe 151 000 emplois au sein de grands leaders mondiaux, d’ETI et de PME dynamiques et innovantes ainsi que dans de nombreuses start-up, sur un panel d’activités allant de la cybersécurité à la protection des infrastructures. Positionnée en tant que 10ème filière industrielle française en termes de valeur ajoutée, ce secteur de haute technologie occupe un rôle considérable dans l’économie française et européenne.

Dans ce contexte, Marc DARMON, Directeur général adjoint Systèmes d’information et de communication sécurisés de Thales et Président du Comité Stratégique de filière (CSF) « Industries de sécurité », a signé le 30 janvier dernier le contrat stratégique de la filière avec Christophe CASTANER, Ministre de l’Intérieur, et Agnès PANNIER-RUNACHER, Secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Économie et des Finances.

Initié dès le 22 novembre 2018, ce contrat vient structurer la filière autour de cinq projets : la sécurité des grands événements et des JO 2024, la cybersécurité et la sécurité de l’internet des objets, l’identité numérique, les territoires de confiance et le numérique de confiance.

Acteurs publics et privés—dont la FIEEC, membre du Conseil des industries de la confiance et de la sécurité (CICS) —réaffirment ainsi leur engagement en faveur d’une filière qui se situe au cœur des enjeux de souveraineté de notre pays.

 

Ce jour, Patrick BERTRAND, Vice-président Numérique de la FIEEC, intervenait aux côtés de Clémence SCOTTEZ, Cheffe du service des affaires économiques de la CNIL, dans le cadre du colloque « Propriété, partage et valorisation : tout ce que vous devez savoir sur les données » organisé par le Medef.

Après avoir rappelé que les données constituent aujourd’hui un gisement de valeurs, d’opportunités et d’innovation offrant des perspectives de croissance et de compétitivité aux entreprises, Patrick BERTRAND a souligné que la réglementation ayant trait à la collecte et à l’exploitation des données ne doit pas être considérée comme un frein, mais bien comme une véritable opportunité pour les entreprises. Alors même que le RGPD a provoqué des cris d’orfraie chez certains acteurs, la Californie, berceau de la Silicon Valley dont le business model de nombre de ses entreprises repose principalement sur l’exploitation des données, s’est dotée de son équivalent avec le California Consumer Privacy Act (CCPA) !

La réglementation n’est pas une contrainte, mais offre bien une clef pour sécuriser les données qui font partie intégrante du patrimoine des entreprises. Il revient à celles-ci de cartographier les données dont elles disposent (avec parfois une découverte du volume de données disponibles et la valeur qu’elles représentent !) et de déterminer les process de protection et d’exploitation. A cet égard, les algorithmes développés autour de l’intelligence artificielle représentent une ressource importante pour traiter ces données et les transformer. Les entreprises doivent donc prendre conscience que les données font partie intégrante de leur cœur de métier : elles permettent de créer de la valeur en anticipant par exemple les besoins en matières premières sur une chaîne de production ou du consommateur final. La vision tendant à séparer le cœur du business de la data n’a pas lieu d’être. La data est bien un gisement de performance pour toutes les entreprises, et pas seulement celles dont le business model repose uniquement sur le traitement de data.

Cette prise de conscience doit aussi se traduire dès le départ à travers le privacy/security by design, afin de créer une chaîne de confiance. Dans le contexte d’explosion de l’Internet of Things, cela est d’autant plus indispensable. La CNIL et la FIEEC ont d’ailleurs développé ensemble plusieurs packs de conformité* afin de bâtir des référentiels sectoriels et, ainsi, de mettre à disposition des entreprises les outils leur permettant d’exploiter cette richesse immatérielle tout en se conformant. Patrick BERTRAND conclue en soulignant que l’on revient finalement au principe général du commerce, pilier ancestral de l’économie : il faut définir les termes de l’échange ! C’est le sens du RGPD : recueillir le consentement du « fournisseur » de la donnée, l’informer de l’usage de ses données, et ainsi de pouvoir exploiter le formidable potentiel du gisement de ces données tout en établissant une relation de confiance indispensable dans les relations entre parties prenantes.

*Les packs de conformité sont consultables et téléchargeables sur les liens suivants : smart grids (2014), véhicules connectés (2017), Silver économie (2018).

Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, Agnès PANNIER-RUNACHER a placé la reconquête industrielle au premier rang des priorités de son ministère, portant notamment l’initiative « 2019, année de l’industrie » et le volet industriel du pacte productif 2025. Mme la Ministre a accordé un entretien à la FIEEC, publié dans le numéro 2 du magazine ELECTROTECH, téléchargeable ici et consultable ci-dessous.

 

Alors que la nouvelle année commence, quel bilan faites-vous de 2019 en tant qu’année de l’industrie ?

Un bilan très positif : notre action porte ses fruits et doit s’intensifier ! L’année de l’industrie est née d’un constat : alors que le rebond industriel est là, l’industrie pâtit toujours d’un déficit d’attractivité, comme en témoignent les difficultés pour nos entreprises industrielles à recruter les talents dont elles ont besoin pour se développer. Sur plus de 240 000 projets de recrutement prévus en 2019, ce sont ainsi plus de 54% qui sont estimés difficiles par les industriels selon Pôle emploi. L’objectif était donc de nous mobiliser collectivement – Etat, industriels via France Industrie et l’UIMM, et opérateurs publics via BusinessFrance et Bpifrance – autour de la marque French Fab, pour promouvoir l’industrie auprès du plus grand nombre, et notamment des jeunes.

Plusieurs événements organisés sur le territoire national ont permis tout au long de l’année de donner à voir l’industrie telle qu’elle est : à la pointe de la transformation numérique et de la transition écologique, offrant des métiers passionnants et des carrières diversifiées et bien rémunérées. C’est le cas du French Fab Tour qui s’est achevé à Paris, après une cinquantaine d’étapes partout en France et une tournée d’été qui ont rencontré un vif succès. Autre exemple, la Semaine de l’industrie 2019, qui a connu une mobilisation sans précédent avec plus de 800 000 participants, principalement des jeunes et leurs familles, aux près de 4 800 événements organisés partout en France. C’est deux fois plus que l’année dernière. A l’international également, plus de 110 entreprises et fédérations françaises se sont réunies sous le pavillon de la French Fab à la foire d’Hanovre ou encore du salon Global Industrie, références internationales des salons dédiés à l’industrie. Une nouvelle édition de l’Usine extraordinaire s’est également tenue à Marseille en novembre.

 

Nos industries sont impliquées directement dans quatre comités stratégiques de filière : quel regard portez-vous sur les CSF ?

Depuis 2017, et la nouvelle impulsion donnée au Conseil national de l’industrie par le Gouvernement, le rôle des filières industrielles autour des 18 CSF a été considérablement renforcé. Ceci se traduit notamment par une contractualisation qui engage la filière et les pouvoirs publics autour de projets structurants. Ces contrats de filière identifient les enjeux clés de la filière et fédèrent les énergies sur des projets s’articulant autour de cinq axes prioritaires : accélération du développement des PME et ETI, digitalisation, R&D, formation et internationalisation. 16 contrats de filière ont d’ores et déjà été signés, et deux autres le seront d’ici la fin de l’année.

L’action des CSF est essentielle et cette nouvelle forme d’action publique donne des résultats très concrets. Pour le CSF des Industries Electroniques, citons notamment l’IPCEI Nano2022 qui permettra de maintenir l’excellence française dans les technologies clés du numérique, le Technocampus qui accompagnera les entreprises de la filière dans leur démarche de transformation vers l’industrie du futur ou encore la signature d’un EDEC pour adapter et anticiper les besoins en formation et compétences. Il est également important que la filière poursuive son action pour se positionner en tant qu’acteur clé de la transformation numérique pour nos entreprises. Le CSF Nouveaux Systèmes Energétiques, qui vise notamment à développer une industrie française des smart grids, travaille au développement d’un socle numérique pour standardiser et normaliser les échanges de données, et accélérer le déploiement des solutions et services énergétiques en France et à l’export. Enfin, les contrats des CSF Industries de sécurité et Infrastructures du numérique, labellisés en novembre dernier, devraient être signés prochainement. Le premier fédère une communauté d’acteurs variés qui conduira des projets répondant à des enjeux très actuels : la sécurité des grands événements et des JO 2024, l’identité numérique, ou encore le numérique de confiance. Ce dernier s’attache à mettre en place une offre cloud de confiance, conformément au souhait de Bruno Le Maire. La filière Infrastructure du numérique pour sa part propose des projets ambitieux dans la 5G et les territoires intelligents.

 

Comment entendez-vous faire de la reconquête industrielle un levier de l’atteinte de l’objectif de plein emploi en 2025 ?

Le Président de la République a demandé au Gouvernement le 25 avril dernier de travailler à la préparation du Pacte productif. Avec ce Pacte, nous voulons miser sur la production en France pour contribuer à atteindre le plein emploi en répondant à deux défis : la transition écologique et énergétique d’une part, la transition numérique d’autre part. Produire en France, c’est bon pour l’emploi et c’est bon pour nos territoires.

Le Pacte productif, c’est d’abord un triple constat. En premier lieu, le creusement de l’écart entre les taux de chômage en France et dans les principales grandes puissances, en même temps que la part de l’agriculture et de l’industrie dans le PIB chutent et que le déficit de notre balance commerciale s’accroît. Ensuite, l’impératif d’anticiper les grandes mutations écologique, numérique et démographique, auxquelles notre économie va devoir s’adapter et, idéalement, en faire des opportunités. Enfin, la nécessité de concilier le développement de l’activité productive en France et les objectifs de nos politiques environnementale, sanitaire ou énergétique : c’est l’exercice de cohérence et de transparence que le Président de la République souhaite que nous menions.

Le Pacte productif, c’est donc un horizon clair, pour projeter l’économie et la production françaises à cinq, dix voire quinze ans. Quelles sont les activités qui nous permettront de saisir des opportunités de création de valeur, d’emploi, mais aussi d’assurer notre souveraineté ? Comment lever les freins à la compétitivité de notre économie, anticiper les besoins en compétences et formations, accompagner le développement des nouveaux modèles économiques ? Quels partenariats nouer avec nos homologues européens, les collectivités et les territoires, mais aussi les entreprises et les salariés pour construire une vision commune du développement de la production en France ?

Afin d’élaborer ce Pacte, une consultation a été lancée le 8 juillet auprès des corps intermédiaires que je remercie pour leur mobilisation. Au terme d’un travail qui aboutira à la fin de l’année, notre objectif est de construire un pacte pour l’emploi, écologique, et un pacte courageux, qui reflète de véritables choix pour la production en France, assumés collectivement après avoir laissé s’exprimer les contradictions.

Cher lecteur,

Pour son deuxième numéro, ELECTROTECH – le magazine trimestriel des industries électriques, électroniques et de communication – s’est rendu au Consumer Electronics Show de Las Vegas pour vous livrer les tendances présentées au plus grand salon tech du monde.

Nous avons également eu l’honneur de nous entretenir avec Agnès PANNIER-RUNACHER, Secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Économie et des Finances, qui dessine notamment un bilan de l’initiative « 2019, année de l’industrie ». Enfin, vous trouverez une interview regards croisés sur les infrastructures énergétiques et numériques, ainsi que de nombreux articles sur l’actualité de nos industries, de nos partenaires et de nos adhérents.

Bonne lecture,

Benoît LAVIGNE

Délégué Général de la FIEEC

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C’est par le renforcement du déploiement des systèmes de mesure énergétique, de gestion active et d’équipements électriques performants dans les bâtiments que l’atteinte des objectifs énergétiques et climatiques de la France sera possible.

Ce constat est révélé par l’étude qualitative et quantitative menée par le cabinet PwC pour le compte de la filière électrique.

Alors que l’efficacité énergétique peine à décoller et que le secteur du bâtiment représente toujours 20 % des émissions de CO2 en France, 7 fédérations et associations (FFIE, FIEEC, GIMELEC, IGNES, Promotelec, SERCE, UFE) représentant l’ensemble de la filière électrique font état, à travers cette étude, des leviers à actionner pour accélérer la rénovation et la transformation des bâtiments, qu’ils soient à usage d’habitation ou tertiaires.

Pour consulter le communiqué de presse, cliquez-ici.

Pour consulter la synthèse de l’étude, cliquez-ici.

Du 5 au 8 novembre s’est tenu le salon INTERCLIMA à Villepinte dans le cadre du Mondial du bâtiment (regroupant également Idéobain et Batimat). Pensé comme l’événement de toute la filière du génie climatique en France, le salon a réuni tous les acteurs, du fabricant à l’installateur en passant par l’ingénierie, les entreprises de maintenance et d’exploitation et les maîtres d’ouvrage. Au programme : technologies, réglementation, performances environnementales et emploi.

A cette occasion, des conférences se sont succédées sur la thématique « Logements collectifs et maisons individuelles. Loi ESSOC, RE2020 : innovation, réglementation et retours d’expérience » organisées en partenariat avec Les Constructeurs et Aménageurs de la FFB (LCA-FFB).

Chargé de mission Énergie et Environnement de la FIEEC, Arthur VANDENBERGHE a ouvert la conférence « Logements collectifs et maisons individuelles. Loi ESSOC, RE2020 : innovation, réglementation et retours d’expérience » organisée en partenariat avec Les Constructeurs et Aménageurs de la FFB (LCA-FFB). M. VANDENBERGHE est revenu sur les travaux de simplification des normes applicables à la construction, que ce soit le permis d’innover ou les différentes ordonnances qui ont été prises dans le cadre de la loi ESSOC. Il a rappelé que la FIEEC participe  à l’ensemble des travaux menés dans le cadre d’ESSOC et est également membre du Conseil Supérieur de la Construction et de l’Efficacité énergétique (Instance que le gouvernement saisi sur les textes réglementaires relatifs au bâtiment et dont la concertation a été placée au cœur de ce processus de simplification). Puis, il a détaillé les différents dispositifs soulignant notamment une volonté politique de simplification qui se poursuit dans la durée et prône une approche performancielle. Enfin, M. VANDENBERGHE a pointé certaines opportunités et risques de cette évolution, dont celui de voir se changer ces droits à l’expérimentation en droits à la dérogation.

Le CES Unveiled Paris 2019, dont la FIEEC est partenaire, s’est tenu en France pour sa septième édition le 22 octobre au Palais Brongniart. Grands groupes industriels et start up innovantes de tous les pans de l’industrie ont présenté les dernières technologies développées. Plus de 80 entreprises représentaient en particulier le domaine des technologies émergentes et de l’intelligence artificielle. L’occasion d’apercevoir dès maintenant les innovations qui seront lancées au CES de Las Vegas en janvier 2020.

Consulter le guide de l’événement.

A l’occasion des « Rendez-vous Carnot » qui se sont tenus ce jour à Paris, les trois lauréats du prix FIEEC CARNOT de la Recherche Appliquée 2019 ont été dévoilés. Chacun d’entre eux s’est particulièrement illustré pour ses travaux développés et appliqués en lien avec une PME-ETI en vue de générer de la croissance et des emplois.

Pour Joseph Puzo, Vice-Président FIEEC en charge de l’innovation : « Depuis bientôt 10 ans, le prix FIEEC CARNOT de la Recherche Appliquée s’attache à promouvoir et valoriser les partenariats réussis entre les structures de recherche et les petites et moyennes entreprises industrielles au riche potentiel d’innovation et de créations d’emplois. Les 27 partenariats primés depuis la création du prix ont irrigué le tissu économique de notre pays et créé plusieurs centaines d’emplois. C’est une chance pour nos territoires et une fierté pour nos industries. »

 « Le Prix FIEEC CARNOT s’inscrit bien dans la philosophie et l’engagement des Carnot pour une recherche publique au service de l’innovation des entreprises, afin de favoriser la croissance économique, l’emploi et la création de richesse. » ajoute Philippe Véron, Président de l’Association des Instituts Carnot.

 

PREMIER PRIX

Claude Marché (Institut Carnot Inria / Inria Saclay-Ile-de-France et LRI, Université Paris-Saclay / Orsay) reçoit le 1er Prix pour sa collaboration avec la société AdaCore, liée à la vérification par preuve assistée par ordinateur, pour des applications dans le développement de logiciels critiques pour la sûreté et la sécurité dans l’industrie aéronautique, spatiale, du contrôle aérien, du transport ferroviaire, des véhicules autonomes, de la finance ou des appareils médicaux.

DEUXIÈME PRIX

Yann Hello (Université Côte d’Azur, IRD, CNRS, Observatoire de la Côte d’Azur, Géoazur-pôle R&D) reçoit le 2ème Prix pour sa collaboration avec la société Osean dans le développement de Mermaid (Mobile Earthquake Recording in Marine Areas by Independent Divers) ; un flotteur acoustique Lagrangien autonome destiné à l’enregistrement des téléséismes pour l’étude de la tomographie globale de la terre et de la sismicité en mer, ainsi qu’à la détection des baleines, des phénomènes météorologiques et des nuisances sonores anthropiques dans les océans.

 

TROISIÈME PRIX

Redha Abdeddaim (Aix Marseille Université, Institut Carnot Star, Institut Fresnel) reçoit le 3eme prix pour sa collaboration avec la société Multiwave Imaging liée à l’utilisation de métamatériaux dans les antennes IRM Ultra Haut Champ pour des applications dans le diagnostic médical.

Télécharger le Communiqué de presse.

 

Le 14 octobre, le MEDEF organisait une session de décryptage et de partage d’expériences autour de dirigeants et de professionnels reconnus de la cybersécurité. Bien nommé « Cybersécurité : PME-ETI, êtes-vous d’attaque ? », ce colloque a permis d’aborder des questions clefs : comment analyser les risques ? Quelle stratégie mettre en place pour contrer les cybermenaces ? Comment réagir en cas d’attaque ?

Autant de questions sur lesquelles les panelistes ont échangé avec pour objectif de sensibiliser les entreprises aux enjeux de cybersécurité et de leur donner des conseils, retours d’expériences et méthodes afin qu’elles aient les clés pour mettre en place une stratégie de cybersécurité efficiente.

Pascal LE ROUX, Président du Comité de liaison Sécurité numérique de la FIEEC, est intervenu à la table ronde « cybersécurité, enjeu stratégique pour l’entreprise » aux côtés de Nicolas ARPAGIAN, VP stratégie et affaires publiques d’Orange Cyberdefense, Axel CASTADOT, chef adjoint de la division connaissance & anticipation de la sous-direction opérations de l’Agence nationale des systèmes de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), et Christophe TERNAT, co-fondateur et CEO de Cyrating.

M. LE ROUX a notamment souligné : « La FIEEC a pris conscience très tôt des menaces cyber qui pèsent sur les entreprises. La Fédération occupe en effet une place stratégique au cœur de la confiance numérique : elle regroupe les industriels qui sécurisent le numérique, ceux qui intègrent les solutions, et ceux qui développent les outils rendant la sécurisation possible. A ce titre, nous travaillons de longue date en coopération avec la CNIL, l’ANSSI, et le CNPP. » M. LE ROUX note par ailleurs : « Les industries représentées au sein de la FIEEC s’attachent à prendre en compte dès la conception des produits la cybersécurité (security by design) afin d’assurer le bon niveau de protection des devices au regard de la criticité des produits ».