Cher lecteur,

Pour son premier numéro, ELECTROTECH – le magazine trimestriel des industries électriques, électroniques et de communication – vous propose un dossier sur l’économie circulaire dont un grand entretien avec Brune POIRSON, Secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, et les points de vue des Sénateurs Marta DE CIDRAC et Hervé MAUREY. Vous trouverez également une interview regards croisés sur l’intelligence artificielle, ainsi que de nombreux articles sur l’actualité de nos industries, de nos partenaires et de nos adhérents.

Bonne lecture,

Benoît LAVIGNE

Délégué Général de la FIEEC

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Mobilisés depuis plus de cinq ans pour faire reconnaître la spécificité de la relation commerciale inter-professionnelle BtoB, et en particulier celle concernant les grossistes, la Confédération française du Commerce de gros et International (CGI), la Fédération des Industries Électriques, Électroniques et de Communication (FIEEC), La Fédération des industries mécaniques (FIM), et le GECO Food Service (industriels fournisseurs de la restauration hors foyer) ont organisé un colloque le 3 octobre 2019 afin d’échanger autour de la refonte du cadre des négociations émanant de la loi pour l’équilibre des relations commerciales du 30 octobre 2018. Ce colloque, qui s’est tenu en présence de parlementaires de la majorité, de la DGCCRF, de chefs d’entreprises et du cabinet d’avocat Vogel & Vogel, a été l’occasion de décrypter et de mettre en perspective les raisons du succès.

Notre Chef de service Affaires Juridiques, Julie Macaire, représentait la Fédération lors de la table ronde sur le cadre légal à l’épreuve de la vie des affaires dans le BtoB aux côtés de Frédéric Descrozaille, Député LREM du Val-de-Marne, Hugues Pouzin, Directeur général de la CGI, Fabrice Galland, Président de l’Union nationale des industries de la quincaillerie (UNIQ) et membre du Comité de direction de la FIM, et Laurent Repelin, Président du GECO Food Service.

« Nous nous réjouissons, bien sûr, du succès de la démarche de filière entamée depuis quelques années par nos Fédérations auprès des pouvoirs publics pour faire reconnaitre la spécificité des relations B2B. Il est important que ce dialogue de filière se poursuive. Pour les industries que nous représentons, cette nouvelle ordonnance est bien accueillie et semble équilibrée. Nous souhaitons que ce cadre légal reste solide et ne soit pas sensiblement remis en cause dans les prochaines années. De manière générale, les entreprises ont besoin de stabilité et de temps pour intégrer les modifications apportées par un nouveau texte législatif, afin de ne pas voir leur compétitivité impactée. » souligne Julie Macaire.

Interrogée sur les attentes de la Fédération, Mme Macaire poursuit : « Les entreprises sont confrontées à de multiples réglementations, transverses et sectorielles. Bien souvent, les nouvelles obligations créées par les pouvoirs publics ont des objectifs louables mais sont faites sans étude d’impact préalable sur les entreprises et leur compétitivité. Il faut veiller à faire de la concertation pour avoir les retours terrain des entreprises. Il faut aussi bien être vigilant à rester cohérent avec le droit européen. La France veut aller plus loin que les directives européennes sur un certain nombre de sujets, et notamment dans le cadre du projet de loi économie circulaire ce qui créé des disparités entre les entreprises du marché européen. »

S’en est suivie une seconde table ronde sur l’ordonnance portant sur les modifications pratiques de l’encadrement des relations commerciales dans le BtoB par l’ordonnance de la loi dite EGalim. Sophie Magaud, Présidente de la Commission juridique de la Fédération, intervenait aux côtés de Joanna Ghorayeb, Sous-directrice, affaires juridiques, politiques de la concurrence et de la consommation à la DGCCRF, Maître Joseph Vogel, Co-fondateur du cabinet d’avocat Vogel et Vogel, Jacques-Olivier Boudin, Président de la Commission juridique de la CGI, Patrick Gaillard, Directeur juridique de la FIM et Frédérique Lehoux, Directrice générale du GECO Food Service. A cette occasion, Mme Magaud a interpellé la DGCCRF sur les aspects pratiques de mise en œuvre dont la rémunération globale des services de coopération commerciale qui concourent désormais à la détermination du prix convenu et le délai de préavis de 18 mois en matière de rupture brutale.

Grégory Besson-Moreau, Député de l’Aube, Membre de la commission des affaires économiques, a clôturé le colloque.

A l’occasion de sa troisième édition, qui se déroulera du 31 mars au 3 avril 2020 au Parc des Expositions de Paris-Nord Villepinte, l’événement européen de l’excellence et des perspectives industrielles élargit et renforce son offre.

Focus sur l’une des nouveautés de cette édition …

 

TOUTE LA FILIÈRE ÉLECTRONIQUE SERA REPRÉSENTÉE SUR GLOBAL INDUSTRIE

Le plus grand salon industriel de France, et l’un des plus importants au monde, accueillera en effet, sur un espace unique de 3 000 m² situé dans le hall 5, les principaux acteurs :

  • de la production, avec les sous-traitants experts dans la conception, l’industrialisation et la fabrication de cartes et systèmes électroniques,
  • de la fourniture de composants, fabricants et distributeurs
  • des équipements de production et consommables, en présence des fournisseurs incontournables,
  • et des services, via prestataires spécialisés dans la conception, l’industrialisation, la production de cartes et systèmes électroniques.

Piloté par les 3 grands syndicats de l’électronique – ACSIEL Alliance Electronique (syndicat professionnel regroupant l’ensemble des acteurs alimentant la chaîne de valeur de l’électronique), le SNESE – les fabricants d’électronique et services associés, le SPDEI (Syndicat Professionnel de la Distribution en Electronique Industrielle) – et par la FIEEC (Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication), cet espace sera soutenu également par le Comité stratégique de filière « Industrie électronique ».

Des animations rythmeront cet espace pendant les 4 jours d’exposition :

  • une Place des Savoir-Faire entièrement dédiée à l’industrie électronique fera découvrir aux visiteurs un extrait des savoir-faire des différents métiers présents,
  • le Concours International de brasage manuel.

 

Ce Communiqué de presse est également disponible ici en téléchargement.

Pour toute information complémentaire, contact :

Sophie ROSSIGNOL – sophie.rossignol@gl-events.com – +33 (0)1 44 31 83 08

www.global-industrie.com

L’impact grandissant de la digitalisation sur le secteur du transport ferroviaire implique une exposition croissante aux risques numériques et aux cyberattaques, que cela soit par le biais des objets connectés, de l’intelligence artificielle ou de la robotisation, en particulier pour assurer les travaux de maintenance et de surveillance.

Les tentatives d’intrusions malveillantes dans les systèmes d’information sont une réalité, y compris dans le secteur ferroviaire. Les industriels et acteurs du secteur doivent donc se préparer à parer toutes les attaques venant de l’extérieur. Dans ce contexte, i-Trans, en partenariat avec d’autres structures dédiées aux transports, à la sécurité et à l’électronique, dont la FIEEC, a organisé une matinée dédiée à la cybersécurité dans le transport ferroviaire ce jour.

Jochen Langheim, Vice-president Advanced Systems R&D Projects – STMicroelectronics, qui a partagé au titre de la FIEEC un retour d’expérience des filières électroniques et automobile, souligne : « L’arrivée des objets connectés a démultiplié les opportunités pour les hackers de prendre possession d’un objet. Il faut donc protéger à tous les niveaux. Néanmoins, toutes les menaces ne sont pas identiques et les coûts doivent être maîtrisés. Une analyse de risque permettra d’adapter la réponse en fonction de la probabilité d’un dommage et de sa gravité et ainsi de guider le choix de la protection. Si des solutions existent, il est très important d’arriver à standardiser les approches, afin de limiter les coûts dans la réalisation des composants. »

Paris, le 17 septembre 2019 – Quelques mois après la signature du Contrat stratégique de la filière électronique par Bruno LE MAIRE, Ministre de l’Économie et des Finances, et les organisations professionnelles structurantes de la filière (FIEEC, ACSIEL, Embedded France, SNESE, SPDEI), le Comité Stratégique de Filière (CSF) « Industrie Électronique » se dote d’un site internet.

Conçu pour faire connaître et promouvoir les enjeux clés de l’industrie électronique française, le site internet http://www.filiere-electronique.fr/ constitue une véritable plateforme de ressources utiles aux membres de la filière et plus largement aux entreprises utilisatrices d’électronique. Il offre de nombreuses informations qui permettent aux acteurs concernés de participer activement aux travaux du CSF. Le site internet référence ainsi les outils phares permettant d’appréhender les six leviers d’action du CSF « Industrie Électronique », validés par le Conseil national de l’industrie (CNI) et formalisés dans le contrat stratégique de filière : l’innovation, l’industrie électronique du futur, la diffusion de l’électronique, les compétences et emplois, l’international et l’intelligence artificielle.

« La Filière électronique, socle industriel incontournable de la révolution numérique et de la transition énergétique, comprend une multitude d’acteurs dans des domaines allant des technologies de la nanoélectronique et de l’électronique de puissance jusqu’aux activités d’assemblage et d’intégration, disposant de compétences, de technologies et de savoir-faire reconnus. Avec ce site Internet, nous proposons une vitrine commune où exposer et promouvoir cette formidable richesse pour notre pays. C’est un pas de plus vers la transformation de ces atouts en véritable dynamique permettant de modifier en profondeur la perception et l’attractivité de la filière en France ainsi qu’à l’international » souligne Thierry TINGAUD, Président du CSF « Industrie Électronique ».

A propos du CSF « Industrie Électronique »

Avec la création du Comité Stratégique de Filière dédié à l’industrie électronique par le Conseil National de l’Industrie (CNI) présidé par le Premier ministre, l’ensemble des composantes de la filière électronique s’est regroupé sous une même bannière avec l’ambition de rendre son industrie encore plus performante et, compte-tenu de son caractère pervasif, d’entraîner l’ensemble de l’industrie française dans la voie de la modernisation. L’industrie électronique compte 1 100 entreprises, hautement spécialisées et qualifiées, et représente 250 000 emplois. Son chiffre d’affaires s’élève à 15 milliards d’euros.

Le Communiqué de presse est disponible en téléchargement sur ce lien.

Contact presse :

Julie BAGDIKIAN

01 45 05 70 57 / 06 26 90 14 49

jbagdikian@fieec.fr

 

Le Plan France Très Haut débit vise à couvrir l’intégralité du territoire en très haut débit d’ici 2022, c’est-à-dire proposer un accès à Internet performant à l’ensemble des logements, des entreprises et des administrations. Ce Plan mobilise une filière industrielle française d’excellence composée d’entreprises chargées de concevoir, de réaliser et d’exploiter les réseaux THD (équipementiers, installateurs, opérateurs, industriels des réseaux d’initiative publique, etc.). C’est une véritable opportunité pour les pôles industriels, notamment de la construction (BTP), et des équipements (câbles, fibre, etc.), et un vivier d’emplois important. Rappelons que la France est le premier producteur de fibre optique en Europe ! Pour mobiliser et coordonner l’ensemble des acteurs concernés, les organisations professionnelles ont initié, dès mai 2009, la mise en place d’une plateforme de travail collaborative : Objectif Fibre. Cette plateforme a pour but d’assurer un déploiement massif et de qualité pour la fibre en France en identifiant les freins opérationnels et en produisant des outils pratiques d’intérêt multisectoriel permettant d’y remédier, notamment en ce qui concerne l’offre de formation.

La 1ère brochure pratique du plateau technique de formation aux métiers du déploiement et de la maintenance des réseaux en fibre optique jusqu’à l’abonné (FTTH) publiée en 2014, présentait le cadre permettant le développement de nouveaux plateaux techniques dédiés aux métiers du déploiement des réseaux FTTH. Cette première édition soulignait déjà l’importance de placer les apprenants dans les conditions les plus proches possibles de la réalité opérationnelle d’un chantier. La démarche initiée par Objectif Fibre a permis de créer les conditions favorables pour professionnaliser l’offre de formation et de référencer 42 centres de formation au 1er juin 2019. Objectif Fibre publie aujourd’hui la brochure « Plateau technique de formation aux métiers du déploiement et de la maintenance des réseaux en fibre optique mutualisé (FttH) », consultable ici.

Pour plus d’infos sur Objectif Fibre : www.objectif-fibre.fr

Pour vous informer de l’actualité juridique de cet été, nous mettons à votre disposition un bulletin juridique spécial rentrée 2019.

Le bulletin est disponible ici.

 

Responsabilité des différents acteurs de la chaîne de valeur, traçabilité, protection des bases de données et des fichiers, droits d’auteur, conformité, sécurité, impact environnemental : nombreux sont les sujets clefs soulevés par le développement de la fabrication additive.

Plus connu du grand public sous le nom d’impression 3D, ce processus de fabrication fascine par ses usages multiples, allant de l’objet d’art aux moules industriels en passant par les prothèses médicales. Il constitue une formidable opportunité pour les industriels qui peuvent désormais produire des pièces d’un seul tenant là où l’usinage requiert parfois plusieurs dizaines de pièces. Il ouvre en même temps une brèche et accélère le risque de copie car les utilisateurs sont désormais en capacité de s’affranchir des machines de production complexes.

Dans ce contexte, autour du Sénateur Yung, plusieurs associations et organisations professionnelles ont entamé des travaux de réflexion sur l’impact du développement de la fabrication additive et de « l’impression en 3D » sur la propriété intellectuelle. La première conférence sur ce thème s’est tenue le 5 juillet au Sénat. La FIEEC était représentée par Julie MACAIRE, Cheffe de service Affaires Juridiques, qui a présenté les enjeux juridiques pour les industries électriques, électroniques et du numérique. Mme MACAIRE a rappelé que l’Europe s’est également saisie du sujet. Si le Forum européen de janvier dernier et la sélection des six nouvelles chaînes de valeur industrielles stratégiques n’a pas retenu la fabrication additive, la Commission européenne a lancé plusieurs consultations en lien avec le sujet, dont celle sur le non-respect des droits de propriété intellectuelle dans les pays hors de l’Union européenne. Sont également attendus les orientations de la Commission européenne sur la directive responsabilité des produits et un rapport faisant état des répercussions plus larges de l’intelligence artificielle, de l’internet des objets et de la robotique sur les cadres de responsabilité et de sécurité.